Avec « Le Comte de Monte-Cristo », Pierre Niney vise le succès

L'ancienne étoile montante du cinéma brandit son épée dans cette nouvelle interprétation du livre de Dumas, un pari risqué pour le producteur français.

Pierre Niney, un nouveau Comte de Monte-Cristo

Dans l’univers du cinéma français, Pierre Niney fait figure de pionnier. Acteur fétiche des réalisateurs, il est sur tous les fronts. Au charmant ténébreux dans les publicités de luxe, se succède un producteur avisé à Netflix, le créateur de la série Fiasco. Aujourd’hui, il réaffirme sa polyvalence artistique dans un rôle emblématique : Edmond Dantès, le héros torturé du Comte de Monte-Cristo.

Une aventure épique à venir

Loin d’être un rôle de composition pour cet éminent membre de la Comédie-Française, Niney y voit un enjeu d’interprétation à la mesure de son talent. Une chance de marcher sur les traces de Gérard Depardieu ou de Jean Marais qui ont brillamment incarné ce rôle avant lui.

Le film, réalisé par Matthieu Delaporte avec un budget colossal, la plus grande production française de l’année , a fait l’objet d’une avant-première à Cannes, le 28 juin dernier. Niney voit en Dantès un rôle à multiples facettes : «J’ai travaillé pour passer de l’innocence à l’enfermement au regret puis au désespoir et à la folie», explique-t-il.

Des défis et des enjeux

Cette nouvelle adaptation suscite l’intérêt tant pour sa qualité artistique, que pour les enjeux financiers qu’elle représente. Pour Dimitri Rassam et Pathé, ses producteurs, l’ambition est claire : faire rayonner le cinéma populaire français à l’international. Cela exige une réussite au box-office qui reste, malgré tout, incertaine.

Dans le reste du casting, on retrouve l’actrice Anaïs Demoustier en Mercédès, Anamaria Vartolomei, ou l’acteur italien Pierfrancesco Favino, membre du jury de la compétition, pour incarner l’abbé Faria. Une distribution talentueuse pour un classique de la littérature adapté à l’écran.

Un succès annoncé ?

Ce nouveau Comte de Monte-Cristo est sans aucun doute, un spectacle visuel grandiose. La performance de Pierre Niney laisse présager le meilleur. C’est un coup de poker pour les producteurs qui ont misé sur un budget conséquent.

Cependant comme le souligne avec philosophie Alexandre de La Patellière, le coréalisateur du film : «Il y a zéro recette… on ne sait jamais ce qu’il va se passer. Pour les petits films comme pour les gros.» Un constat qui attise encore plus notre curiosité. Rendez-vous en salle le 28 juin pour juger de son succès.