Une vie sexuellement active prolongerait l’espérance de vie, révèle une étude
Une vie sexuelle épanouissante pourrait significativement prolonger l'espérance de vie des femmes. Quel pourrait être l'impact d’une telle découverte sur notre approche de la sexualité féminine ?
TL;DR
- Une faible activité sexuelle accroît le risque de mortalité.
- Les personnes dépressives ayant peu de rapports sexuels sont les plus à risque.
- L’activité sexuelle régulière contribue à une bonne santé globale.
Le sexe, un facteur essentiel pour la santé
Une découverte révolutionnaire vient de faire surface suite à une étude fondée sur les données de l’enquête NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey). D’après les résultats, il a été constaté que les femmes ayant une activité sexuelle irrégulière présentent un taux de mortalité plus élevé, comparées à celles qui ont des rapports sexuels fréquemment, soit au moins une fois par semaine.
Le danger de la dépression couplée à une faible activité sexuelle
Voltigeant entre le monde de la psyché et celui du physique, la recherche démontre aussi une autre vérité alarmante. Selon cette évolution, les personnes atteintes de dépression qui ont des rapports sexuels peu fréquents peuvent voir leur risque de décès presque tripler, par rapport à ceux qui ont une activité sexuelle plus régulière.
L’étude a passé au crible 14.542 Américains âgés de 20 à 59 ans, rassemblant une moyenne d’âge de 46 ans. Comprenant plusieurs variables dernières, l’étude a révélé que les personnes ayant une activité sexuelle faible présentent des niveaux élevés de protéine C-réactive (CRP), indice de l’inflammation dans l’organisme et sont majoritairement non-fumeuses.
Le rôle de l’activité sexuelle dans l’état de santé général
Au delà de ces constats surprenants, l’étude met en évidence les bienfaits de l’activité sexuelle pour la santé. En effet, « l’activité sexuelle réduit le stress, renforce le système immunitaire et améliore la qualité du sommeil », selon les chercheurs, essentiels pour une santé optimale. En outre, elle facilite la réduction de la variabilité de la fréquence cardiaque et augmente le flux sanguin, ce qui est bénéfique pour la santé cardiovasculaire.
Les chercheurs tirent une conclusion claire : « Dans une population ethniquement diversifiée, nous avons constaté qu’une faible fréquence sexuelle peut conduire à une mortalité trois fois plus élevée ». Face à ces données, ils plaident pour que « Les politiques de santé publique soient conçues en tenant compte de la variable sexuelle ».