MaPrimeRénov’ : Nouveautés du 15 mai pour la rénovation énergétique

Les modifications prévues pour le 15 mai simplifieront MaPrimeRénov, l'aide phare de l'État pour la rénovation énergétique. Quels impacts ces changements auront-ils sur vos projets de rénovation?

Des objectifs ambitieux pour la transition énergétique

L’exécutif s’efforce de promouvoir la transition énergétique du pays en visant la neutralité carbone d’ici 2050. Un des leviers principaux de cette démarche est la simplification administrative.

Ainsi, des mesures seront mises en œuvre dès le mercredi 15 mai pour simplifier le dispositif MaPrimeRénov’, la principale aide à la rénovation énergétique des logements.

Deux parcours distincts pour MaPrimeRénov’

Depuis le 1er janvier, les bénéficiaires de MaPrimeRénov’ ont le choix entre deux solutions adaptées à leurs besoins spécifiques :

• Parcours « accompagné » : destiné aux travaux d’ampleur
• Parcours « par geste » : pour des travaux ciblés tels que l’installation de systèmes de chauffage

Les modifications apportées dans les prochains jours varieront en fonction de ces parcours.

Modifications importantes pour le dispositif MaPrimeRénov’

À compter de ce mercredi, plusieurs changements notables entreront en vigueur :

• La fin du DPE pour le parcours par geste : Jusqu’au 31 décembre 2024, les candidats à MaPrimeRénov’ n’auront plus besoin de fournir un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour ce parcours. Cependant, le DPE restera indispensable pour le Parcours « accompagné ».
• Le retour des travaux monogestes : Désormais, il sera possible de bénéficier de MaPrimeRénov’ pour des travaux d’isolation sans avoir à installer un nouvel équipement de chauffage, et cela même pour les logements classés F et G au DPE.

Relancer un dispositif en déclin

Ces nouvelles mesures visent à relancer MaPrimeRénov’, un dispositif qui peine à convaincre. L’Agence nationale de l’habitat (Anah) a révélé une chute significative du nombre de dossiers : seulement 78 043 logements rénovés au premier trimestre 2024, représentant une baisse de 43 % par rapport à l’année précédente.

Le gouvernement espère ainsi insuffler un nouvel élan à ce programme essentiel pour la transition énergétique.