Malgré les avertissements de Biden, les États-Unis envisagent d’injecter un milliard de dollars en armes pour Israël
Illustration. Les forces israéliennes à un point de passage dans la bande de Gaza. ADN
Joe Biden avait envisagé de réduire l'assistance militaire à Israël, cependant, une demande sera soumise au Congrès américain pour approuver l'envoi de munitions pour tanks et de véhicules tactiques. Que décidera le Congrès ?
Tl;dr
- Joe Biden a initialement menacé de limiter l’aide militaire à Israël.
- L’administration américaine a ensuite annoncé une livraison d’armes de 1 milliard de dollars à Israël.
- Cette décision suscite des critiques au sein du Congrès américain.
- Cette livraison comprend des munitions pour chars et véhicules militaires tactiques.
Un changement surprenant de position américaine
Joe Biden, qui avait affirmé vouloir limiter l’aide militaire américaine à Israël, a contradictoirement informé le Congrès le 14 mai dernier d’une prochaine livraison d’armes de près d’un milliard de dollars à Israël. Ce changement de cap a été révélé par plusieurs sources en lien avec le dossier.
Contenu de l’aide militaire
Selon des informations divulguées par le Wall Street Journal, ce paquet d’aide comprendrait 700 millions de dollars de munitions pour chars et 500 millions pour des véhicules militaires tactiques. Ce soutien représente une part du plan massif de 95 milliards de dollars destiné à l’Ukraine, Israël et Taïwan, validé il y a quelques semaines à l’issue de longues négociations.
Réactions mitigées au sein du Congrès
Malgré la validation du plan globalement, cette livraison spécifique d’armement doit encore recevoir l’approbation des élus américains. Cependant, une forte contestation s’opère, en particulier dans l’aile gauche du Congrès, où l’on reproche à Biden « une trop grande permissivité à l’égard d’Israël ».
Position ferme d’Israël
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a pourtant réagi en affirmant qu’Israël était prêt à se « maintenir seule » face à la menace américaine. Depuis le début du conflit actuel entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas, les États-Unis ont officialisé deux ventes d’urgence à Israël, contournant ainsi un processus de validation de 30 jours par le Congrès.