L’OMS incite à lancer des vaccinations contre Mpox dans les zones affectées
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré une urgence de santé publique internationale en réponse à la montée du mpox dans différents pays africains, activant ainsi son plus haut niveau d'alerte sanitaire. Quelles pourraient en être les conséquences à long terme ?
TL;DR
- L’OMS propose nouvelles recommandations contre le variant mpox.
- Une urgence sanitaire internationale a été déclarée.
- Les premières doses de vaccin attendues en RDC.
En face du variant du mpox qui a récemment envahi l’Afrique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé lundi 19 août ses préoccupations et a appelé les pays touchés à intensifier leurs activités de vaccination, notamment dans les zones affectées.
Une urgence de santé publique
Cette recrudescence du mpox en République démocratique du Congo (RDC), attribuée au clade 1b également présent au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda, a conduit l’OMS a déclaré une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août. Cette alerte sanitaire du niveau le plus élevé a déjà été déclenchée une fois en 2022 lorsqu’une épidémie de mpox, portée par le clade 2b, s’est répandue mondialement.
Des recommandations renouvelées et renforcées
Malgré la levée de l’alerte en mai 2023, l’OMS avait maintenu ses recommandations envers tous les pays, leur rappelant l’importance d’élaborer des plans de riposte nationaux. L’organisation a réitéré ses mises en garde et introduit d’autres consignes le 19 août, visant plus spécifiquement les « pays qui connaissent une recrudescence de l’épidémie, notamment, mais pas exclusivement, la RDC, le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda ».
L’OMS exhorte ces pays à « faire progresser les activités de vaccination contre la variole (…) dans les zones où des cas sont apparus« , ciblant les individus à haut risque infectieux. D’après le ministre de la santé, la RDC devrait obtenir les premiers doses de vaccin contre le variant mpox dès la semaine prochaine.
Gestion du transport international
Concernant les déplacements transfrontaliers, l’OMS recommande de « établir ou renforcer les accords de collaboration transfrontalière concernant la surveillance et la gestion des cas suspects de mpox« .
Toutefois, elle insiste sur le fait que ces mesures doivent s’implanter « sans instaurer des restrictions générales sur les voyages et le commerce qui auraient un impact inutile sur les économies locales, régionales ou nationales ».