Enquête ouverte après des menaces contre le député LFI Sébastien Delogu

Illustration. Le harcèlement en ligne. ADN
Le député marseillais a déposé deux plaintes suite à des menaces reçues sur internet. Par conséquent, le parquet marseillais a lancé une enquête pour "menaces de crime ou délit contre un représentant public". Quelle sera l'issue de cette enquête ?
TL;DR
- Sébastien Delogu, député LFI, dépose plainte suite à des menaces.
- Plusieurs menaces liées à ses positions sur le conflit israélo-palestinien.
- Delogu est connu pour son ton provocateur sur les réseaux sociaux.
Sébastien Delogu : les menaces contre l’élu confiées à la justice
Sébastien Delogu n’en peut plus. Le député marseillais de La France insoumise (LFI) a prévenu sans équivoque : « Vos menaces de mort, diffamations, insultes sont dans les mains de la justice! ». En effet, c’est à Marseille que le parquet a officiellement ouvert une enquête pour « menaces de crime ou délit contre un élu » en lien avec les plaintes qu’il a déposées. Telle est la confirmation apportée ce mercredi par le procureur Nicolas Bessone.
Une pluie de plaintes
Récemment, le député a signalé avoir déposé deux plaintes, illustrées par des écrans partagés de menaces sur son compte Instagram. « Des menaces H24 par ces gens », a-t-il commenté, accompagné d’un emoji vomissant. Malgré nos tentatives, nous n’avons pas pu le contacter.
Il est 23h deuxième plainte déposée aujourd’hui…
Vos menaces de mort, diffamations, insultes sont dans les mains de la justice ! pic.twitter.com/xGprn159Td
— Sébastien DELOGU (@sebastiendelogu) August 6, 2024
Le fiel de la polémique israélo-palestinienne
Outre les messages et les appels malveillants qui pullulent sur son compte depuis plus de cinq mois, une autre origine a été soulignée : le conflit israélo-palestinien.
En effet, Sébastien Delogu, connu pour sa défense de la cause palestinienne, avait déjà subi des répercussions en brandissant un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale.
Les conséquences d’un geste fort
Réélu en juillet dernier, le parlementaire marseillais avait alors été exclu temporairement des débats parlementaires pour quinze jours, doublé d’une réduction de moitié de son indemnité durant deux mois.
Malgré les sanctions, le député continue de se montrer actif sur la toile, où il utilise régulièrement son ton provocateur pour dénoncer la situation en Palestine. Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, plus de 39.500 personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit avec Israël le 7 octobre.