D’après des chercheurs autrichiens, une majorité des cancers gastriques sont causés par la bactérie Helicobacter pylori, cependant, certains comportements alimentaires inadéquats pourraient également favoriser leur apparition. Quels pourraient être ces comportements à risque ?
Tl;dr
- Le cancer de l’estomac est le deuxième cancer le plus fréquent.
- L’infection par la bactérie Helicobacter pylori est la principale cause.
- Une étude pointe le lien entre consommation de sel et risque d’envelopper ce cancer.
- Les auteurs de l’étude invitent à une prise de conscience.
Le cancer de l’estomac : un fléau mondial
D’après le Manuel MSD, le cancer de l’estomac occupe la seconde place des cancers les plus récurrents à l’échelle mondiale.
En France, cette maladie touche majoritairement la population masculine. En 2018, l’Institut national du Cancer a enregistré 6.557 nouveaux cas dont près de 66% chez des hommes.
Marqueurs de la maladie
Le développement de ce cancer est généralement déclenché par des cellules stomacales autrefois saines qui, soudainement transformées, s’accumulent pour former une tumeur maligne.
Une infection par la bactérie Helicobacter pylori est incriminée dans 80% des cas. Cependant, d’autres facteurs de risque sont sur la table, notamment le tabagisme, une prédisposition génétique, des habitudes alimentaires spécifiques et des antécédents familiaux.
Le sel, un facteur de risque méconnu
Une étude menée par l’Université de Vienne et publiée dans la revue Gastric Cancer met en lumière la corrélation entre consommation de sel et risque accru de développer un cancer de l’estomac.
Un risque que l’équipe de chercheurs estime à 40% de plus que les individus ajoutant rarement ou jamais de sel à leurs repas.
L’appel à la sensibilisation
Selon les auteurs de cette étude, c’est la première fois qu’une telle association est mise en évidence pour les populations occidentales.
De ce fait, ils appellent à une sensibilisation accrue quant aux dangers d’une alimentation trop salée. Ils espèrent que leurs résultats serviront de bases pour l’élaboration de mesures préventives contre le cancer de l’estomac.