Benedict Cumberbatch dans « Eric », nouvelle mini-série Netflix

Illustration. Clap de fin pour Netflix sur votre téléviseur. ADN
Aujourd'hui, Netflix diffuse "Eric", un palpitant thriller en six épisodes, animé par l'incroyable performance de Benedict Cumberbatch. Qu'est-ce qui rend cette série si addictive ?
Tl;dr
- Vincent, marionnettiste à New York, perd son fils Edgar.
- Dans sa douleur, il se lie à une marionnette, Eric, créée par son fils.
- Netflix propose Eric, une mini-série avec Benedict Cumberbatch, sur ce drame
- La série aborde le racisme, la montée des crimes et les faillites sociales.
Eric : le drame poétique de Netflix
C’est un voyage déchirant que propose Netflix ce mois-ci, avec la mini-série « Eric ». L’histoire se déroule dans le New York des années 80 et suit le personnage de Vincent, interprété de manière touchante par le brillant Benedict Cumberbatch. Vincent est un marionnettiste renommé qui souffre d’une tragédie personnelle : la disparition de son jeune fils Edgar.
Une poupée pour combler le vide
Vincent essaie de regarder la vie en face, mais l’absence de son fils le ronge. Il trouve alors un réconfort improbable en Eric, une marionnette créée par Edgar. Pour lui, cet étrange allié en mousse est une lueur d’espoir dans un monde où tout semble s’effondrer. « Eric » n’est pas seulement une série sur une disparition, elle traite également de sujets sérieux tels que « la montée des crimes à New York, le racisme systémique, la violence policière » et bien d’autres.
Un instantané de l’Amérique dans les années 80
Créée par Abi Morgan, la série capte aussi parfaitement l’atmosphère sombre et complexe des années 80, scrutant les défauts du système social, judiciaire et politique américain. C’est un appel à réfléchir : pourquoi un enfant est-il autorisé à aller seul à l’école ? Pourquoi la disparition d’un enfant blanc est-elle traitée différemment d’un adolescent de couleur ? Quelles sont les réponses face à la discrimination subie par les homosexuels ?
Benedict Cumberbatch, muet mais expressif
La performance de Benedict Cumberbatch est absolument remarquable. Non seulement il brille dans le rôle de Vincent, mais en outre, il prouve à nouveau ses talents prodigieux de doubleur en prêtant sa voix à Eric. Utilisant autant ses cordes vocales pour exprimer la douleur et les émotions déchirantes de son personnage, que pour donner vie à cet étrange compagnon en mousse qui devient, de manière fantastique, sa conscience vivante.
Mélangeant habilement drame, fantastique et critique sociétale, « Eric » se démarque des productions habituelles de Netflix, conquérant le cœur des téléspectateurs avertis.