Dans cet article, nous reviendrons sur certaines de ces déclarations maladroites qui ont marqué l’esprit des observateurs.
Un leader aux nombreux faux pas #
Le 46ème président des États-Unis, qui occupe la fonction depuis 2021, multiplie les moments de confusion devant les caméras du monde entier. Joe Biden doit souvent être repris par ses communicants pour rectifier certains propos hasardeux.
Parmi ceux-ci, lors d’une discussion dans un pub, il confondait le nom de l’équipe néo-zélandaise de rugby avec celui des « Black and Tans », une force paramilitaire britannique tristement connue en Irlande.
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Un autre exemple marquant est celui de sa campagne présidentielle, où il avançait le chiffre de 200 millions de morts américains dus au COVID-19 au lieu de 200 000.
Des erreurs à répétition #
Certaines de ses erreurs sont devenues célèbres, comme en 2008 : alors qu’il prononçait un discours portant sur les écarts entre hommes et femmes en matière d’inscription sur les listes électorales, Biden concluait son intervention en demandant de « répéter cette phrase » avant de répéter sa propre déclaration.
Dans un autre registre, le Parisien relatait en 2022 que le président américain avait mentionné par erreur un parlementaire républicain décédé.
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Des maladresses aux implications diplomatiques #
Lors des primaires démocrates de 2007, Joe Biden faisait même l’éloge du futur président Barack Obama en des termes pour le moins embarrassants : selon la chaîne BFMTV, il qualifiait ce dernier d’« afro-américain grand public qui est articulé et brillant et propre».
Une formulation jugée gênante par le président-élu. Toujours dans la série des bourdes internationales, Time Magazine rapportait qu’en 2010, lors d’une célébration de la Saint-Patrick à la Maison Blanche, Biden avait annoncé publiquement le décès de la mère du Premier ministre irlandais alors qu’elle était encore vivante.
Un impact sur la crédibilité de la présidence ? #
Aussi anecdotiques puissent être certains de ces incidents, ils n’en demeurent pas moins source d’inquiétude pour l’image et la capacité du président Biden à exercer ses fonctions.
Les communicants doivent fréquemment rassurer les partisans et corriger les erreurs commises par le président. Pendant la campagne électorale de 2020, l’ancien chef de l’État Donald Trump affirmait notamment que son adversaire souffrait de démence.
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Des conséquences politiques ? #
Ces gaffes alimentent la polémique et suscitent des interrogations sur l’avenir de Biden à la tête des États-Unis : selon un sondage d’opinion réalisé par CNN, près de 50% des électeurs inscrits estiment qu’un autre candidat républicain serait préférable au président actuel pour les élections de 2024.
Malgré tout, Joe Biden continue à représenter son parti et à œuvrer pour mettre en place les réformes engagées durant sa campagne.
Comme le montrent ces exemples, les gaffes du président américain sont nombreuses et variées, mais elles continuent de nourrir un certain intérêt pour sa personnalité et ses actions politiques. Reste à voir si ces glissements de langue auront une influence durable sur sa carrière et son héritage politique.
