L’économie française a subi des dommages considérables, la Toussaint pourrait être supprimée. L’industrie touristique a stagné, l’hôtellerie-restauration a fonctionné au ralenti et la consommation a chuté.
La suggestion de réduction des jours fériés #
Dans cette optique de relance, le mouvement Radical, sous la présidence de Laurent Hénart, propose une mesure audacieuse. Il suggère d’éliminer quatre ou cinq jours fériés. Selon lui, cité par Le Figaro, « Il n’y a pas de tabou ! Nous avons beaucoup de jours fériés en France et nous pouvons en supprimer 4 à 5 en les transformant en jours de congé. C’est une vraie opportunité pour les salariés de définir leur propre calendrier tout en permettant aux entreprises de maintenir une activité tout long de l’année ».
Dans cette proposition, les jours susceptibles de suppression seraient le 8 mai, le lundi de Pâques, le jeudi de l’Ascension, le 15 août et la Toussaint. Notamment, le 8 mai céderait sa place au 11 novembre, envisagé comme un « Jour des Victoires ».
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De plus, la suppression de quatre fêtes chrétiennes interviendrait pour renforcer « l’égalité face à la liberté de culte ».
Jours fériés en France avec la Toussaint : une flexibilité existante #
Actuellement, seule la Fête du Travail du 1er mai s’impose comme jour férié chômé et rémunéré en France.
Pour les dix autres jours fériés, leur accord dépend des conventions collectives des entreprises. Les dirigeants d’entreprise peuvent aussi décider d’accorder des « ponts ».
Il convient de rappeler que certains territoires, comme l’Alsace-Lorraine, la Guadeloupe ou la Polynésie française, bénéficient de jours fériés supplémentaires.
Fin de la Toussaint et conséquences et débats autour de cette proposition #
La suggestion du mouvement Radical a provoqué diverses réactions dans l’opinion publique. Certains y voient une opportunité de stimuler l’économie, tandis que d’autres défendent la valeur traditionnelle des jours fériés.
Les syndicats, par exemple, mettent en avant le bien-être des salariés. Ils considèrent que la suppression pourrait accroître la fatigue et le stress.
De plus, l’impact économique réel de cette proposition reste à déterminer. Les jours fériés encouragent souvent la consommation dans certains secteurs, comme le tourisme et la restauration. Leur suppression pourrait donc avoir des effets contrastés.
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Les défenseurs des traditions, pour leur part, estiment que ces jours fériés renforcent le lien social.
Ils marquent des moments de partage en famille ou entre amis. Supprimer ces jours reviendrait à perdre une partie de l’identité culturelle française.
Il est donc essentiel d’évaluer minutieusement les bénéfices économiques face aux coûts sociaux. La proposition du mouvement Radical, qu’on l’approuve ou non, a le mérite de relancer le débat sur la meilleure façon de soutenir la reprise économique tout en respectant les valeurs françaises.
