Dans un café de Pristina, la différence entre vraies et fausses pièces de deux euros est devenue difficile à discerner.
Les serveurs, confrontés à une abondance de ces pièces, ne prennent plus la peine de les authentifier.
« Au début, tout le monde était inquiet et vérifiait si les pièces de 2 euros étaient fausses ou non », raconte Endrit, un serveur. « Maintenant, nous ne vérifions plus… Nous prenons peut-être de la fausse monnaie ou distribuons de la fausse monnaie. C’est pareil », ajoute-t-il.
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Le Kosovo aux prises avec une montée de fausses monnaies de 2 euros #
Selon les autorités, le nombre de fausses monnaies de deux euros en circulation a fortement augmenté cette année.
En avril dernier, deux personnes ont été arrêtées alors qu’elles tentaient d’introduire 10 600 fausses pièces au Kosovo en provenance de Macédoine du Nord.
Face à l’ampleur du phénomène, de nombreux commerces ont choisi de refuser ces pièces. C’est notamment le cas de Sokol Havolli, le manager d’une entreprise publique de stationnement.
« Nous recevions via nos clients une quantité importante de pièces de deux euros, environ 100 à 150 euros par jour, soit jusqu’à 50 000 euros par an », raconte-t-il.
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« Nous avons donc dû intervenir en décembre dernier pour interdire complètement l’acceptation de la pièce de deux euros dans notre entreprise », ajoute-t-il. Depuis, l’entreprise a été équipée de machines, offertes par des banques locales, pour détecter les fausses pièces.
Les faux 2 euros prolifèrent #
La prolifération des fausses monnaies de 2 euros au Kosovo suscite des inquiétudes croissantes. Les commerçants, notamment les serveurs de cafés et les gestionnaires de parkings, ont du mal à distinguer les vraies des fausses.
L’un des serveurs, Endrit, explique que la situation est devenue telle que la plupart des gens ne prennent plus la peine de vérifier l’authenticité de ces pièces. Pour eux, cela revient au même d’accepter ou de distribuer de la fausse monnaie.
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Le Kosovo n’utilise pas l’euro comme sa monnaie officielle. Elle est toutefois courante. Les autorités kosovares signalent une forte augmentation du nombre de fausses pièces de 2 euros en circulation cette année.
En avril dernier, deux individus sont appréhendés. Ils tentaient d’introduire 10 600 fausses pièces en provenance de Macédoine du Nord.
Des commerces refusent les fausses monnaies #
Face à cette situation, de nombreux commerces ont décidé de ne plus accepter les pièces de 2 euros. Sokol Havolli, le gestionnaire d’une entreprise publique de stationnement, témoigne de cette décision.
« Nous recevions via nos clients une quantité importante de pièces de deux euros, environ 100 à 150 euros par jour, soit jusqu’à 50 000 euros par an ».
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« Nous avons donc dû intervenir en décembre dernier pour interdire complètement l’acceptation de la pièce de deux euros dans notre entreprise ». Pour lutter contre ce fléau, l’entreprise a été équipée de machines. Elles sont fournies par des banques locales. Elles sont capables de détecter les fausses pièces.
