Dans le contexte des relations amoureuses et du crush, il arrive souvent qu’une fois qu’une personne nous montre de l’intérêt, nos sentiments à leur égard diminuent. Ce phénomène est étroitement lié à notre style d’attachement, qui se développe dès notre naissance et constitue notre façon émotionnelle d’être avec les autres et avec nous-mêmes.
Crush : le lien entre notre style d’attachement et la peur de l’engagement #
Il existe quatre types d’attachement : sécurisé, évitant, anxieux et désorganisé. Les styles d’attachement évitant, anxieux et désorganisé montrent souvent une peur de l’engagement. Ils peuvent craindre de commencer une nouvelle histoire d’amour.
Quand les sentiments deviennent réciproques, l’envie d’avancer avec cette personne peut diminuer. Shaurya Gahlawat, un psychologue, dit : « Lorsqu’une personne avoue ses sentiments, cela peut nous perturber. »
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Cependant, cette réaction n’est pas permanente et pourrait changer avec un futur coup de cœur. Il faut aussi comprendre qu’une personne peut avoir plusieurs styles d’attachement, qui varient selon les relations.
Ces styles peuvent également évoluer ou apparaître/disparaître selon nos expériences personnelles et nos relations.
Vaincre la peur de l’engagement : reconnaître notre propre style d’attachement #
Pour surmonter cette peur de l’engagement, il est crucial de prendre du recul et d’examiner son passé relationnel afin de déterminer quel style d’attachement prédomine.
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Les individus à attachement évitant privilégient souvent leur autonomie et leur espace personnel. À l’inverse, ceux à attachement anxieux cherchent constamment rassurance et affection auprès de leur partenaire.
Ceux ayant un attachement désorganisé montrent une confusion relationnelle, balançant entre le désir de proximité et l’autonomie.
Changer ses schémas relationnels pour favoriser des relations plus saines #
Cependant, une fois que vous avez identifié votre style d’attachement dominant, il est important de travailler sur les aspects problématiques qui vous empêchent de construire une relation saine et épanouissante. Voici quelques conseils pour surmonter ces difficultés :
1. Faire preuve de patience : Prendre le temps nécessaire pour développer une relation saine permet d’éviter de foncer tête baissée et de reproduire des schémas destructeurs.
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2. Développer sa confiance en soi : Un manque d’estime de soi peut contribuer à une peur de l’engagement. Travailler sur son image et sa confiance en soi permet d’aborder les relations de manière plus sereine.
3. Être honnête avec soi-même et avec son partenaire : Exprimer ses besoins, ses attentes et ses peurs contribue à créer un climat de confiance et de soutien mutuel au sein du couple.
4. Consulter un professionnel : Si vous éprouvez des difficultés persistantes à surmonter votre peur de l’engagement, un psychothérapeute ou un conseiller conjugal peut vous aider à identifier la source du problème et à élaborer des stratégies pour le résoudre.
Perspectives positives avec le crush : évoluer vers un attachement sécurisé #
En comprenant nos craintes et nos modes relationnels, et en améliorant notre communication, nous pouvons construire une relation forte.
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La peur de l’engagement peut ainsi devenir une chance pour se développer, se connaître et tisser des liens sincères et pérennes avec les autres.
